Les tests de ce chapitre | Plan du mémoire |
Du devenir des lignes d'appuis quand cela devient très raide
Que deviennent les lignes d'appui quand on fait varier l'inclinaison du support à l'extrême ?. Que ce soit dans le sens du dévers ou de la dalle moins que verticale. Pour mieux comprendre ce qui se produit il va falloir pousser l'analogie avec la porte de grange un peu plus loin... Sommet de page |
L'intensité des forces à mettre en uvre augmente avec l'inclinaison. La première conséquence qui vient à l'esprit est que la difficulté à résoudre une charnière augmente avec l'inclinaison du support, il suffit de tenter l'expérience sur un mur à vérins pour en être convaincu. |
L'amplitude de la charnière augmente Quand l'axe d'une porte est vertical celle-ci reste en équilibre, dans tous les autres cas elle s'ouvre (dévers et plafond) ou se ferme (dalle). Les charnières à l'ouverture ne concernent que les dévers |
Équilibre stable en
suspension.
Dans les gros dévers, le grimpeur progresse en
"quadrumanie" c'est-à-dire qu'il utilise très souvent des prises en traction
et en opposition les unes aux autres, toute ligne
d'appui à tendance à s'équilibrer naturellement par effet de pendule, le centre d'une gravité du grimpeur étant
toujours situé sous les appuis .
Il n'est donc pas toujours nécessaire d'équilibrer une posture et de stabiliser une charnière, les règles d'action qui permettent d'équilibration sont parfois d'un autre ordre et se résument à des stratégies d'opposition de forces, de rythme et d'anticipation rapide sur la séquence. Néanmoins si la prise suivante est décalée de la ligne d'appui, il sera nécessaire de caler un pied pour augmenter l'amplitude latérale. Sommet de page |
Somme toute, c'est plus fatiguant... Un facteur important mais malheureusement inévitable est que la somme des forces que le grimpeur applique sur le support est presque toujours supérieure au poids de celui-ci. Ce principe s'applique d'autant plus que des oppositions de type traction/traction ou traction/appui sont utilisées. Le seul type d'opposition que l'on peut qualifier d'économique est de type appui/appui, ce qui est malheureusement très rare en plafond (il s'agit en général d'une position de moindre effort). page suivante |
Sommet de page Exemple simple sur deux tractions: |
Progression dans le sens de la ligne d'appui Progression vers une prise décalée de la ligne d'appui |
La seconde règle est de dynamiser et raccourcir les temps obligatoires et négatifs ou un appui est nécessaire pour aller chercher une prise. La troisième est de charger les pieds (moins "fatigables") au maximum, par un effort de gainage, des oppositions talon pointe, des lolottes dans les volumes, des crochets de talon. |
Tant que le grimpeur ne recule pas trop son centre de gravité (pour s'informer par exemple) les charnières à l'ouverture sont rares. Sommet de page | |
Les charnières à la fermeture
ne concernent que les dalles ou les faibles dévers. La progression s'effectue globalement par succession de transferts d'appui sur les pieds. Il est souvent difficile de libérer un pied pour le déplacer. Dans la photo ci contre , libérer le pied droit de manière statique nécessitera: - soit un tranfert d'appui préalable sur le pied gauche - soit une traction main(s) de la gauche vers la droite. - soit un appui main droite par exemple Toute autre solution est dynamique, économique, rapide mais souvent irréalisable pour des raisons de précision / rapidité sur des prises de petite dimension. page suivante: les tests |
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